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Quelques nouvelles de Bolivie...

Bonne lecture et à bientôt!

lundi 21 mars 2011

Un mois de mars humide!

Bonjour à tous,

Nous espérons que vous êtes tous en plein forme ! Ici, tout se passe bien. La saison des pluies semble se calmer ces derniers temps, voilà plusieurs jours qu’il ne pleut plus :0) En plus les températures sont en train de remonter, cool !

Durant ce dernier mois, nous avons eu des fortes averses dans tout le pays, et de nombreuses inondations et glissements de terrain qui ont fait beaucoup de victimes. Dans la zone de La Paz, 6000 personnes ont perdu leurs maisons et leurs biens. Il y a eu un bel élan de solidarité dans toute la Bolivie, des collectes d’argent, habits et de vivres ont été organisées un peu partout, même dans la ville la plus pauvre du pays : El Alto.

Coté travail, notre emploi du temps a été passablement chargé depuis notre dernier message, beaucoup de choses se sont passées. Nous avons du présenter notre premier bilan de situation ainsi que nos objectifs respectifs, ce qui a nécessité quelques heures de préparation… et quelques bonnes leçons pour le futur (mieux vaut faire des grands virages et arrondir les angles pour émettre une critique afin de ne pas blesser personne, les Alteños peuvent être très susceptibles sur certains points ! Qui a dit « comme les Valaisans ??? » ;0)

Coté travail, nous marchons à 100 à l’heure, même si nous ne travaillons qu’à 80% ! Pour ma part, je suis responsable des 3 groupes d’adolescents, ce qui n’était pas du tout prévu au départ. Cette situation a causé certains remous dans l’équipe. La question était « Qui va s’occuper de ce nouveau groupe ? ». Comme j’ai réussi à prolonger le délai de mes autres obligations administratives (avec les règlements et manuels de fonction), je me suis finalement décidé à rendre ce service au centre… même si cela m’a coûté quelques prises de têtes ;0(

Mes 3 groupes participent chacun a 2 demi-journées par semaine au programme, ils sont 34 en tout. Le problème principal qu’on rencontre chez ces jeunes est le manque d’autoestime, de structure éducative et de discipline. Autant dire que je passe 1/3 de mon temps à remettre le cadre et rappeler les règles, je pense que ça changera avec le temps ! Cette année, nous allons travailler davantage l’appui scolaire et le travail des valeurs, chose qui n’existait pas forcément l’année dernière. Avec l’équipe, nous avons mis en place un système d’évaluation quotidienne des enfants, les résultats du premier mois sont très intéressants et révélateurs. Les résultats vont nous permettre de réagir de façon mieux organisée selon les besoins. En plus du travail avec les enfants, nous allons aussi accompagner les parents, par le biais de réunions formatives et informatives. Cette relation triangulaire (enfant, parents et institution) est importante afin de pouvoir encadrer et suivre l’enfant de manière optimale.

Dans la période de Carnaval, nous avons célébré la Ch'alla au Kürmi et à la maison. Ch’alla signifie en aymara "asperger", "verser" ou „arroser“. D’une part, les personnes arrosent la terre, les parois de la maison ou d’autres biens matériels avec de l‘alcool, d’autre part ils décorent le même environnement avec des pétales de fleurs, des confettis, des serpentins et des ballons gonflables. Il s’agit là d’un geste de rétribution et de gratitude à la Pachamama, la Mère Terre. C’est tout un symbole traditionnel, un peu compliqué à comprendre mais très intéressant. Les mamans du Kürmi ont « ch’allé » le centre et nous ont offert un « apt’api » (sorte de pique-nique Canadien). Un joli moment de partage et de convivialité !

D’un point de vue « vie privée », Nicolas se porte bien, il se débrouille de mieux en mieux en espagnol et apprend l’aymara (la langue indigène de l’altiplano) à l’école. Il a commencé la première enfantine en janvier à l’école d’Achocalla et cela semble bien lui plaire jusqu’à présent. Ils s’occupent des lamas, des canards et des poules, dans un environnement VERT, le rêve quoi ! Il vient de fêter ses 4 ans le 7 mars. Pour sa fête (en même temps que Carnaval), nous sommes allés en week-end prolongé dans un hôtel écolo proche de Cochabamba. Nous avons dormi dans une maison qui ressemble à celle des barbapapas, autant dire que Nicolas était très content ! Malheureusement, l’endroit était assez mal soigné, et la piscine ne donnait pas trop l’envie de se baigner ! Mais bon, on ne peut pas tout avoir à la fois non plus !

Monika travaille toujours au centre de santé JESUS OBRERO. En plus des consultations, elle est responsable de la formation interne du personnel et du suivi médical des différents centres de la FUNDASE. Elle est venue plusieurs fois au Kürmi pour contrôler le poids et la taille des enfants. Elle a aussi été engagée pour donner des cours de médecine dans l’Université FRANZ TAMAYO de El Alto, ½ journée par semaine, autant dire qu’elle a un emploi du temps bien chargé également.

Si tout va bien, nous allons déménager dans 1 semaine. Notre futur maison est en rénovation, et cela nécessite plus de temps que prévu, comme la plupart des choses en Bolivie ;0) On se réjouit de changer de quartier et d’être plus proche de tout !

La semaine dernière, on a eu le plaisir de retrouver la famille de Serge et Virginie, un couple ami de la MBI qui est arrivé il y a peu en Bolivie. Ils vont travailler à la FUNDASE avec le centre d’empowerment politique FOCAPACI pour une période de 3 ans, comme nous !Bienvenidos! Serge a ramené de la viande séchée de Grimisuat, une ½ meule de formage à raclette et même du fendant !!! Un joli moment en perspective, donc :0)

Voilà pour les nouvelles ! Que les vaya muy bien y hasta la próxima!

dimanche 6 février 2011

Fortsetzung von „Gasolinazo“ und Jahreswechsel

Wir haben uns von der Nahrungsmittelintoxikation am 24.12. gut erholt und haben am uns am Heiligabend aufgerafft und mit Nicolas gefeiert und für Ihn waren die aufgewärmten Spaghetti als Weihnachtsmenu ok, wir assen erst am 25. wieder. Am 26. hat dann Evo die Treibstoffpreiserhöhung um 80% verkündet und es begann zu brodeln wie in einem Hexenkessel. Seit 1997 ist der Treibstoffpreis stabil tief bei 3.74Bs (=ca 0.50US$), weil er von der Regierung subventioniert wurde. Dies zog eine grossen Treibstoffschmugggel in die Nachbarländer nach sich (von den 380Mio. Subventionen verschwanden 150Mio. im Schmuggel). Die Regierung begründete die massive Preiserhöhung damit, dass sie den Schmuggel und die Reichen, die 4-5 Autos besitzen nicht mehr länger subventionieren wollen. Als flankierende Massnahmen hat Evo eine 20%-Erhöhung des Minimallohnes für's 2011 angekündigt. Diese hilft den Angestellten von Polizei, Militär, dem Pflegepersonal und den Lehrern. Aber für das Gros der Bevölkerung, die als Strassenverkäufer ihr Leben fristen ist eine solche Erhöhung der Transportkosten, die sich auch in einer Erhöhung der Lebensmittelpreise niederschlägt, eine wahre Katastrophe, eine Ueberlebensfrage. Deshalb waren die Gemüter sehr erhitzt. Am Donnerstag 30.12. war Generalstreik der Transportunternehmen, kein Bus, kein Taxi, kein Minibus, dafür ein paar Velos und viele Fussgänger auf der Strasse. Die Leute marschierten in Protestmärschen von El Alto nach La Paz und haben unterwegs auch einigen Schaden angerichtet: Die Autobahn-Zahlstation wurde demoliert und abgefackelt, an diversen Gebäuden von Sympathisanten von Evo und seiner Partei, dem MAS (Movimiento al Socialismo), wie dem Stadthaus von El Alto und dem Sitz der Quartiervereine wurden die Scheiben eingeschlagen und Feuer gelegt. In der Ceja (dem Zentrum von El Alto versuchten sie die grosse eiserne Che Guevara-Statue, das Symbol der Revolution von 2003, die Evo an die Macht gebracht hatte zu zerstören (die gleichen Alteños die Evo zu seiner Macht verholfen hatten sind nun so enttäuscht von ihm, dass sie nebst der Annulierung des Treibstoffdekrets auch seinen Rücktritt forderten). In der Avenida Bolivia, der Hauptstrasse, die von unserem Quartier Rioseco zur Ceja führt, waren fast an allen Kreuzungen Strassensperren aufgebaut. Wir versuchten zur Pfarrei zu fahren, mussten aber ganz viele Umwege über Quartierstrassen machen. Als wir uns doch einmal einer Strassensperre näherten, begannen die Leute zu buhen und zu pfeifen (vielleicht dachten sie, wir seien eben diese Reichen, die 4-5 Autos besitzen) und dann Pflastersteine zu werfen, so dass wir auf schnellsten Umwegen wieder nach Hause fuhren. Die 1. Lektion haben wir begriffen: wenn sie manifestieren, dann bleiben wir zuhause!!

Da die Nahrungsmittelpreise um 20-30% anstiegen hatten die Leute Panik und wollten sich alle mit Reserven (v.a. Reis, Zucker, Mehl, Oel) eindecken. Die Regierung behauptete, sie hätten genügend Nahrungsmittelvorräte in den Verteilzentralen und um den Bedarf der Bevölkerung zu decken werden sie diese 24h offen halten, doch am Freitag um 16 Uhr mussten sie schliessen, weil die Lager ausverkauft waren. Für Montag waren neue Streiks und Protestmärsche angekündigt und die Stimmung glich ein bisschen der von 2003, als Goni Sanchez gestürzt wurde und Evo Morales an die Macht kam. Glücklicherweise hat Evo am Sylvester-Abend kurz vor dem Jahreswechsel das Dekret annulliert, so dass das neue Jahr dann friedlich angefangen hat.

Da der Verkehr am Freitag wieder normal funktionnierte, feierten wir den Sylvester in der Pfarrei, zuerst den europäischen um 19Uhr (der Pfarrer und einige Nonnen und zwei Freiwillige sind aus Spanien) und dann zusammen mit den 260 Kindern, die in einem Pfarreilager waren den bolivianischen um Mitternacht, Nicolas war jedoch so müde, dass er um 23Uhr in den Armen seines tanzenden Papas trotz ausgesprochenem Lärm eingeschlafen ist.
Das Neue Jahr begann mit Sonnenschein, was in diesen Sommermonaten
eine Rarität ist. So haben wir die Chance genutzt und sind in der Zona Sur von La Paz in einen schönen Park gegangen, wo es sauber ist und Spielplätze hat und einen riesigen Sandhaufen und Gras, wir haben richtig Sonne und Grün getankt.

Wenn die Sonne den ganzen Tag nicht scheint, dann steigt die Temperatur von morgendlichen 8 auf 12 Grad und bei uns im Haus von morgendlichen 11-12 auf 14-15°, dann sind wir froh um Thermounterwäsche und Wolldecken und um das warme Wasser in Küche und Bad (das Haus von Eva hat einen Gasdurchlauferhitzer, der richtig heisses Wasser gibt, im Gegesatz zu den hier gängigen Duschköpfen mit elektrischem Durchlauferhitzer, der ein lauwarmes Rinnsal verursacht und einem meistens auch leichte Stromschläge versetzt, wenn man den Wasserhahn wieder abdrehen will). Der echte Luxus ist das kleine Cheminée, das Eva eingerichtet hat, damit haben wir das Wohnzimmer für 2-3h von 14 auf 18°C aufgewärmt, aber es braucht enorm viel Holz, das dann nicht richtig fertig brennt, so dass es auch nicht als regelmässige Heizgelegenheit in Frage kommt. Glücklicherweise haben wir unsere Daunenduvets mitgebracht, so dass wir uns nachts wieder aufwärmen können. Aber sogar ich gewöhne mich langsam an die Kälte und finde es schon richtig warm wenn das Thermometer auf 18° steht.

Am 5. Januar reisten wir nach Peru, zuerst nach Puno am Titicacasee, von wo aus wir die schwimmenden Inseln der Uros besuchten: Eine kleine Aymara-Gemeinschaft, hat sich auf Inseln, die sie aus Schilf herstellen auf den See zurückzogen und in
itial vom Fischfang und Vogeleier suchen gelebt und heute ergänzen sie ihr Einkommen mit dem Tourismus). Dann fuhren wir weiter nach Cusco, das auf 3300m ü.M. liegt und die Hauptstadt der Inkakultur war. Die Stadt ist auf den Ruinen der Inkas gebaut, so besteht das erste Stockwek vieler Häuser aus behauenen und sehr exakt ineinandergefügten Steinen. Wir besuchten Joana und Constantin, ein Paar, das mit uns den Ausreisekurs der Bethlehem Mission gemacht hat und nun eben in Cuzco arbeitet. Wir freuten uns sehr über das Wiedersehen mit ihnen. Wir konnten einen kleinen Einblick in ihr Projekt bekommen (Constantin arbeitet im Bereich alternativer Energien und hat uns einige Prototypen von Solarkollektoren und -kochern, einer Wasserturbine, die Strom erzeugt, einer Wasserpumpe und einem hygienisch und warm eingerichteten Hauses gezeigt). Und natürlich haben wir auch einige der fantastischen Inka-Ruinen dieser Region besucht, die Julien und Nicolas noch nie gesehen haben. Dabei haben wir allerdings Machupichu ausgespart, denn das wir einfacher werden, wenn Nicolas etwas grösser ist. Und wir haben uns fest vorgenommen, nach Cusco zurückzukehren, denn die kleinen Wanderungen zu und in den Ruinen, die alle von grünem Gras und Eukalyptuswäldern umgeben sind, haben uns so sehr gefallen, das war ein wunderbarer Kontrast zum Grau und den Abfällen, die wir von El Alto gewöhnt sind.

Nun hat der Alltag wieder angefangen. Es steht die Jahresplanung an. Ich werde im Gesundheitszentrum verantwortlich sein für die Bettenstation und die Aus- bzw. Weiterbildung und gleichzeitig die anderen Zentren der FUNDASE im Gesundheitsbereich betreuen. Was noch nicht sicher ist: Vielleicht werden wir auch eine kleine Studie machen über den Impakt auf Ernährung und Gesundheit bei der Einführung von Treibhäusern in den Innenhöfen der armen Stadtbevölkerung zur ganzjährigen Produktion von eigenem Gemüse.
Julien wird nachmittags die Gruppe der Blancos, dh. die Adoleszenten von 12-15 Jahren betreuen, eine grosse Herausforderung, denn sie haben alle grosse Probleme im sozialen Bereich. Ausserdem entwickelt er Reglemente und Instrumente zur Kontrolle der Teilnahme von Schülern und Eltern (an den Eltern-Versammlungen, die neu regelmässig alle 2 Wochen stattfinden werden, so dass auch den Eltern ein Bildungsangebot gemacht werden kann).

Nicolas hat letzte Woche das erste Kindergartenjahr begonnen. Er geht gerne hin. Wir haben eine interessante Schule gefunden. Sie wird von einem schweizerisch-bolivianisch-peruanischen Team geführt, lehnt sich an die Montessori-Philosophie an und befindet sich in einem kleinen Seitental zwischen La Paz und El Alto, wo es erstaunlich viel Wasser hat und deshalb grün ist und die Bauern noch mit den Ochsen die Felder pflügen. Eine Idylle, die uns einen recht langen Schulweg abverlangt, weshalb wir im März in das Quartier, wo wir arbeiten umziehen werden, von dort aus ist auch die Schule dann deutlich näher und der Schulbus ist mit dem öV erreichbar.

Wir hoffen, auch Ihr seid alle gut gestartet und freuen uns über Eure Kommentare und Nachrichten.

Un janvier bien chargé!

Bonjour à tous,
Nous espérons que vous avez tous passé des bonnes fêtes et des belles vacances (pour ceux qui ont eu cette chance !)

Par ici, tout va bien. Nous avons eu 3 semaines de vacances à Noël, juste assez pour recharger les batteries puis recommencer ! Dans notre dernier message, nous vous avions raconté les dernières péripéties du président Bolivien (avec la hausse brutale du prix de l’essence de 80%) (voir aussi l’article de Monika « auf Deutsch » pour plus de précision). Heureusement, l’homme est « sagement » revenu sur sa décision le 31 décembre à 22h30, il a « courageusement » annoncé l’annulation de ce décret. Il faut dire que le peuple (et principalement les gens de El Alto) était tellement en rage qu’ils avaient, non seulement, tout saccagé 2 jours avant, mais qu’ils avaient menacé de virer le président par la force (il faut pas trop les chercher, les alteños !). Bref, tout est bien qui fini bien, mais on a eu chaud !!!

Début janvier, nou
s avons fait une jolie virée au Pérou, à Puno pour commencer (sur le lac Titicaca), une petite ville très sympathique et très touristique, on a pu aller visiter les fameuses îles flottantes, magnifiques mais… très touristiques également.
Par la suite, nous sommes allés à Cusco (Pérou), pour rendre visite à un couple d'amis de la MBI qui travaille là-bas. Notre ami avait même réussi à ramener un vrai fromage Valaisan (+ un fourneau), ce qui nous a permis de déguster une vraie raclette... un bon moment de bonheur et de nostalgie partagé en bonne compagnie… ça fait du bien!!!

Cusco est une ville extraordinaire (même si très touristique), c'était la capitale de l'empire INCA (ahhh, les mystérieuses cités d'or!), culturellement parlant, il y beaucoup de choses à visiter (bâtiments historiques, musées, places, etc.) , et le cadre est très beau, tu te ballades 20 min depuis le centre ville et tu te retrouves en pleine nature, au milieu d'un paysage somptueux et d'une forêt d'eucalyptus... ça change beaucoup de El Alto... on regrettait presque de ne pas avoir trouver de projet là-bas! Mais ne dramatisons pas, La Paz et ses alentours regorgent de paysage magnifiques qui valent le détour, ce week-end, nous aimerions aller visiter (si le temps le permet) le « valle de las animas », une vallée qui ressemble au « Bryce Canyon » et qui se trouve à environ 1 heure d’ici. Bref, nous en auront encore des choses à explorer durant ces 2,5 prochaines années (ça fait déjà 6 mois qu’on est là) !

De retour à
El Alto, nous avons repris le travail : Durant les 3 semaines suivantes, nous avons établi la planification pour 2011 au Kürmi, il y a des très bonnes choses à faire cette année et je vais pouvoir donner un joli coup de mains! J’ai préparé, en collaboration avec l’équipe, une partie des nouveaux règlements du centre, spécialement pour les enfants et les parents (avec un nouveau système d’évaluation également). L’objectif général est d’aider les bénéficiaires à se compromettre d’avantage envers le Kürmi (chose qui n’était pas évidente par le passé à cause du manque de structure organisationnelle). J’ai eu la tâche de présenter et d’expliquer ces documents aux parents lors d’une réunion d’information, une jolie expérience ! A part cela, nous sommes en train de concevoir le nouveau règlement général et son manuel de fonctionnement. L’important est que chacun (professionnels et bénéficiaires) connaisse leurs responsabilités et les respectent afin de pouvoir travailler de manière plus efficace et professionnelle. Mais il y a encore du pain sur la planche ! Ces projets administratifs me motivent à fond, en revanche, le fait de retrouver mon groupe d’ados dans 1 semaine m’inquiète un peu plus... c'est des terribles et je vais être responsable d’eux cette année. Mais avec cette nouvelle structure, ça va être un nouveau départ !

Monika a aussi plein de projets intéressants pour 2011 au centre de santé (comme responsable de la formation continue) et comme soutien médical et de prévention pour les autres centres de la FUNDASE.


Nicolas a commencé l’école (l’équivalent de la 1ere enfantine) lundi dernier. Cette première semaine s’est bien passé, il connaissait déjà quelques enfants de sa classe et n’a pas fait d’histoire pour y aller. Il s’agit d’une école alternative Montessori qui est localisée dans la petite vallée d’Achocalla, à environ ½ heure d’ici. Le paysage est très différent de El Alto, avec des ARBRES et des PRES, en plein campagne, le rêve quoi ! Nous allons essayer de profiter régulièrement de ce joli cadre, d’autant qu’il y a des belles possibilités de ballades à faire, youpiiii ! Pour les transports, c’est un peu plus compliqué : nous devons amener Nicolas jusqu’à l’arrêt du bus (à 20 min. d’ici), puis il est pris en charge par le bus scolaire. La même chose pour le retour. Mais tout est question d’organisation et d’habitude !

Ici le temps est assez irrégulier dernièrement, un jour il pleut et il fait froid, le jour suivant il fait beau et chaud, c'est l'été et il faut qu’on s’y habitue, même si c’est parfois dur pour le moral :0(

Concernant nos visas, ça avance gentiment, à la manière Bolivienne ! L'autre jour, nous sommes allé au service des migrations et nous avons
du payer... l'équivalent de 1100 CHF pour les 3, la vie en Bolivie ne coute presque rien mais le visa de travail coute une fortune... pire qu'en Suisse!!! Si tout va bien, on devrait recevoir ENFIN ces p… de visas à la fin de ce mois de février, croisons les doigts !!!

Fin janvier est un moment spécial en Bolivie, c'est la fête traditionnelle des ALASITAS (les petites ailes): Nous sommes allés faire un tour en ville de La Paz le lundi 24 janvier, jour énigmatique de cette fête (qui ressemble plutôt à une foire). Mais d’abord, une petite explication s’impose : Las Alasitas est considérée comme une fête (où se mélangent des personnes de toutes les classes sociales) vécue en miniature (tu trouves de tout ce que tu veux… en minature), qui permet d'appréhender la cosmovision aymara. C'est fascinant de voir les espoirs et les projets des personnes qui achètent les miniatures: Des appartements de luxe…Les derniers modèles de voitures…Des diplômes d'université…Des provisions pour la maison…Des montagnes de billets…dollars et euros. Les gens passent devant les Yatiris (les hommes-médecine traditionnels) à midi, pour que leurs rêves se réalisent (c'est là que la foi intervient…)…Il s'agit d'un jour unique, très particulier. ALASITA provient de la langue aymara et signifie “Achetez moi”. Pour notre part, nous avons acheté une carte d’identité bolivienne en miniature :0), quelques billets de banque et un panier à provision (c’est plus pour le gag que pour autre chose), ainsi qu’un joli petit bébé… on va essayer d’y croire… on peut toujours rêver.

Le week-end passé nous avons eu la visite d’un autre couple ami de la MBI qui travaille à Puno actuellement (à 4h de route d’ici), on s’est fait une vraie fondue suisse, avec du fromage suisse fabriqué en Bolivie (tu trouves du gruyère, emmental, tilsit, pseudo-raclette, etc., c’est pas mal du tout même si c’est un peu cher), un autre joli moment de nostalgie !!!

Point de vue logement, nous nous réjouissons de déménager dans notre nouvelle maison fin mars, plus proche du travail, des gens que nous connaissons et des commodités.

Gros bisous à tous et à bientôt pour la suite de nos aventures !!!

mercredi 29 décembre 2010

Joyeuses fêtes!

Joyeux Noël à tous (même si c’est déjà passé), nous espérons que vous avez tous profité un maximum de cette belle fête… sous la neige peut-être ! De notre coté, notre premier Noël en Bolivie a été un peu triste… Monika et moi étions malades le 24 (intoxication alimentaire), Nicolas a dû être patient avec nous et il a été vraiment chou ! C’est vrai qu’on peut rêver mieux pour une fête! Mais on va se rattraper durant ces vacances, on reprend le 17 janvier !!! A part cela, le temps passe très vite ici (déjà presque 4,5 mois que nous sommes en Bolivie) et notre programme a été passablement chargé ces derniers temps : Il y a environ 1 mois, nous avons fêté le 15ème anniversaire du Kürmi. Cette fête a duré une semaine entière (samedi compris), autant dire qu’il y avait un sacré programme : surprise party avec les jeunes qui fêtaient leur 15 ans, jeux, danses, musique, messe. Les parents des enfants on même présenté des danses typiques et offert un « aptapi » (sorte de pic-nic Canadien par terre). Une jolie expérience sympathique mais exténuante !

Par la suite, nous avons organisé un week-end de « convivencia » (sorte de mini-campement) au Kürmi à la demande des enfants de mon groupe et du groupe des « apoyos » (les plus anciens qui sont supposés d' aider l’éducateur dans son travail). Étant donné qu’il sagissait de sa dernière activité avec les enfants avant son retour en Espagne, Fernando a mis le paquet et a mené le week-end avec un programme assez (trop) chargé (jeux de groupe, chants, travail de réflexion, film à thème, etc.). Quant à moi, j’ai organisé principalement les repas et j’ai cuisiné avec les enfants. Le premier soir, nous avons fait des spaghettis aux légumes (la viande hachée dépassait notre petit budget). Le jour suivant nous avons fait des pizzas avec les moyens du bord (Monika est venue nous donner un coup de main). Étant donné que le fromage à disposition était très mauvais (un soi-disant fromage fondu Suisse offert par Caritas à tous les centres de la FUNDASE), la première pizza a été un fiasco total. En revanche, les autres sans fromage ont été très appréciées par tous, heureusement !

Pour sa part, Monika a dû remplacer son collègue durant 3 semaines à 100%, autant dire qu’elle n’a pas
chômé non plus ! La garderie de Nicolas est fermée depuis le 30 novembre (ils n’ont pas assez de fric pour payer le personnel durant le mois de décembre, c’est pour cette raison qu’ils fermaient plus vite). Cela n’a pas été évident pour nous question organisation, j’ai quand-même pu m’arranger avec le Kürmi et Nicolas m’a accompagné au travail jusqu’à 15h00, Monika est venue alors le chercher. Ce n’était pas une mince affaire de travailler quand il était là, il a fallu être très vigilent et avoir les yeux partout. Heureusement, il est très apprécié des enfants du Kürmi… même si la différence d’âge est grande !

Côté vie privée, nous essayons de profiter de temps à autre pour nous échapper un peu du tumulte de El
Alto. Il y a environ 3 semaines, nous avons fait une petite excursion d’un week-end dans une région proche de l’Amazonie. Il nous a fallu 3 h de jeep pour descendre les quelques 2750 m de dénivellation pour arriver à l’hôtel Rio Selva, dans la région de Coroico. Il s’agit d’un hôtel 5 étoiles (selon les critères Boliviens, en Suisse, ce serait plutôt un 3 étoiles), comme c’était un cadeau des parents de Monika pour son anniversaire, on en a profité. L’endroit comprend 9 piscines et autant de toboggans, autant dire que Nicolas était ravi !!! Étonnamment, l’établissement est plus prisé par les Boliviens que par les touristes étrangers. Il faut dire que ces derniers voyagent pour la plupart « légers » (en bagages et en fric). Les buffets étaient correctes pour un 3 étoiles, pas pour un 5 ! Mais de là où on vient, on n’allait pas faire les difficiles non-plus ;0) Ce qui nous a fait le plus plaisir, c’était de se retrouver au milieu des arbres et de la verdure… malgré les moustiques ! C’est vrai qu’à El Alto, nous ne sommes vraiment pas gâtés point de vue paysage, mis à part les fabuleuses montagnes qu’on peut voir au loin. Ici, tout est sec, gris, sale, donc pas très accueillant d’un point de vue touristique (même si La Paz est à 2 pas)! Heureusement, les gens sont très sympas et il n’y a pas besoin de faire des dizaines d’heures de route pour trouver un dépaysement !

Vendredi passé, nous avons eu le plaisir de participer au mariage de Nicolas et Patricia, un couple d’amis coopérants de la MBI, lui est Suisse et elle Péruvienne. La célébration et la fête a eu lieu à Chucuito, au bord du Lac Titicaca sur sol Péruvien (à environ 4 h de route d’ici). Le vendredi soir, nous avons assisté à la célébration matrimoniale traditionnelle Aymara, ce fût une expérience très particulière, il y avait des rituels typiques avec de multiples offrandes, dont la fameuse Coca. Le lendemain a eu lieu la célébration catholique suivie d’une longue et belle fête (avec des spécialités Péruviennes, ces dernières sont les « as » de la cuisine en Amérique du Sud). Le dimanche matin, nous avons dû retourner à El Alto de bonne heure. A 14 h, nous avions rendez-vous avec toute l’équipe de la FUNDASE pour prendre le bus en direction de Cochabamba. Cest à cet endroit que nous allions participer à une rencontre de fin d’année de tous les membres de la fondation. Alors imaginez un peu le trajet : 4h de route jusqu’à El Alto puis encore 6-7h jusqu’à Cochabamba !!! On avait un peu peur pour Nicolas, mais il a été vraiment super et très coopératif. Cette rencontre a été l’occasion de faire une évaluation de l’année de chaque centre et de poser de nouveaux objectifs. Pour le Kürmi, je vais avoir une responsabilité assez grande en ce qui concerne la mise en place de différents règlements et processus d’utilisation pour le centre. Je me réjouis de pouvoir commencer avec ces nouveaux projets en 2011, il va falloir que je m’organise bien et que je sois patient, surtout ! Quant à Monika, elle va prendre en charge la formation interne du centre de santé. Elle attend toujours la réponse à son avant-projet concernant une analysedicale et nutritionnelle d’un groupe de familles faisant partie du projet des « carpas solares » (serres). La période avant les vacances a été particulièrement difficile et pénible au Kürmi, les enfants étaient plus dissipés que d’habitude et il a fallu les recadrer encore plus… Il y a eu pas mal de travaux en retard à rattraper pour tous… étant donné qu’ici tout se fait à la dernière minute, la fin d’année est particulièrement chargée !!!

Concernant Nicolas, il se débrouille de mieux en mieux en espagnol, il comprend à peu prè
s tout, se fait comprendre remarquablement et utilise déjà les expressions typiques Boliviennes! L’espagnol est devenu sa langue pour le jeu ! Il communique sans peur avec tout le monde… il était un peu triste de ne plus pouvoir aller à la crèche pour voir ses copains. D’autant plus qu’il va changer d’école en février prochain, mais ça c’est une autre histoire ! On se réjouit de ces vacances pour pouvoir passer un peu plus de temps avec lui ! Au début janvier, nous allons nous rendre à Cuzco pour une petite visite chez Constantin et Joana, un autre couple d’amis coopérants de la MBI avec lesquels nous avons prévu, entre autre, de partager une bonne raclette à la mémoire de notre beau Valais (même s’ils sont Genevois ;0). Le voyage de l’aller va se faire en bus, (Cuzco se trouve à environ 6h de Chucuito !) On vous racontera la suite dans notre prochain article !!! Gros bisous à tous, nous nous réjouissons d’avoir de vos nouvelles et nous vous souhaitons une excellente année 2011, pleine de joie, d’amour et de santé pour tous !

FLASH INFO DE DERNIÈRE MINUTE : Le gouvernement Bolivien a augmenté le prix de l’essence de 80%... ils ont fait cela juste après Noël, joli cadeau pour la population Bolivienne, non? Leurs arguments sont de vouloir cesser de subventionner la contrebande et de ne plus favoriser les riches qui ont 4-5 voitures. Cependant, les prix des transports publics ont augmenté de 50% et ceux de la nourriture aussi! Les gens, par peur de l'inflation, ont acheté tout le riz, le sucre et presque toute l'huile et la farine. On en trouve quasiment plus dans les (super)marchés. Les chauffeurs sont en colère, ils ont déjà organisé des grèves et des barricades sur l'autoroute entre La Paz et El Alto. On se demande comment tout cela va finir! Allez comprendre...

LAST MINUTE NEWS FLASH: Gerade nach Weihnachten hat die bolivianische Regierung den Benzinpreis von einem Moment auf den anderen um 80% angehoben.... ein schönes Weihnachtsgeschenk, oder? Sie rechtfertigten diesen Schritt damit, dass sie den Schmuggel und die Reichen, die 4-5 Autos besitzen, nicht mehr länger subventionieren wollen. Aber die Preise der öffentlichen Verkehrsmittel (von denen die grosse Mehrheit der Bevölkerung abhängig ist) stiegen um 50%... und die Nahrungsmittelpreise? Es ist nicht ganz klar, was da passieren wird, aber die Leute haben in der Angst vor der Inflation allen Reis, Zucker und fast alles Oel und Mehl aufgekauft, man findet davon praktisch nichts mehr in den (Super-)Märkten. Die Chauffeure sind wütend und es gab Streiks und Strassenbarrikaden, so war die Autobahn zwischen La Paz und El Alto am Montag blockiert, als wir runterfahren wollten. Wer soll das verstehen...

vendredi 19 novembre 2010

Einleben in El Alto


Nun sind wir schon bald 2 Monate in El Alto und haben uns so allmählich eingelebt. Wir wohnen im Haus von Eva Pevec, einer ehemaligen BMI-Mitarbeiterin, die nun mit ihrem bolivianischen Ehemann und den 3 Kindern für mindestens 2 Jahre nach Deutschland gezogen ist. Das Haus ist sehr gemütlich und gut eingerichtet und für hiesige Verhältnisse recht warm, denn es hat in jedem Zimmer ein Dachfenster, durch das die Sonne tagsüber heizt, so dass es bei schönem Wetter am Nachmittag im Büro, dem wärmsten Zimmer bis 25°C warm wird, bei einer Tageshöchsttemperatur draussen von ca. 17°. Dennoch erwachen wir mit 10-13°C im Schlafzimmer. In den letzten Tagen ist es hier sehr warm gewesen, so dass wir sogar draussen im T-Shirt unterwegs sein konnten, denn an der Sonne wird es deutlich wärmer als 17°. Das Quartier bietet keine Schönheiten, vgl. die Fotos von der Plaza 16 de Febrero, der Strasse um die Ecke und von der Strasse und dem Haus wo wir wohnen (das kleine weisse links mit dem Jeep der BMI vis-à-vis).

Leider ist das Haus sehr weit weg von unserer Arbeit in und wir sind auf den Jeep der BMI angewiesen, um Nicolas in die Kinderkrippe zu bringen, denn ohne Auto muss man entweder 3 verschiedene Busse nehmen und dann noch eine Viertelstunde gehen bis zur Krippe, was etwa eine Stunde braucht, oder 20 schnelle Gehminuten zu Fuss gehen (mit Nicolas schätzungsweise 40 Min.) und dann noch einen Bus nehmen und wieder eine Viertelstunde gehen. So werden wir wahrscheinlich Anfang Jahr ins Barrio 1° de Mayo umziehen. Dort ist die Pfarrei situiert, in deren Sozialprojekt (FUNDASE) wir arbeiten und mit der wir gute Kontakte geknüpft haben. Die neue Wohnung wird dann in Fussdistanz von der Arbeit, der Krippe und diversen kleinen Einkaufmöglichkeiten sein. Auch werden wir dann näher von La Paz und von Achocalla sein, wo Nicolas nächstes Jahr in den Kindergarten gehen wird.


Julien: hat sich im Kürmi schon etwas eingelebt und seine ersten Aktivitäten mit den Jugendlichen gemacht. Die Nachmittage von Dienstag bis Freitag verbringt er mit der weissen Gruppe (grupo de los blancos), Adoleszente von 13-16 Jahren. Alle diese Kinder stammen aus schwierigen familiären Verhältnissen. Zum Teil sind sie rechts schwer zu führen, es hat einige mit deutlichen Verhaltensauffälligkeiten, andere mit leichten intellektuellen Defiziten. Julien ist daran, Ideen zu entwickeln und umzusetzen, um den Kindern einen Rahmen zu geben, in dem sie ihre Fähigkeiten und positive Werte entwickeln können.

Ausserdem hat er festgestellt, dass es in der Organisation der Institution Kürmi (Regenbogen in Aymara) und der Begleitung/Führung der Kinder und Jugendlichen noch viele Verbesserungsmöglichkeiten gibt. Er hat seine Unterstützung zur Verbesserung dieser Situation angeboten, was von Mónica der Direktorin vom Kürmi dankend aufgenommen wurde.

Nicolas: Amaru, der Sohn von Eva war Nicolas erster Spielgefährte hier in El Alto und Nicolas war ganz traurig über den Abschied und wollte auch nach Deutschland fahren. Nun geht er seit Mitte-Ende September regelmässig in die Kinderkrippe Beata Piedad, die auch zur FUNDASE (Fundación sembrar esperanza = Stiftung Hoffnung säen) gehört, in der wir arbeiten. Der Anfang war hart für ihn, als er nichts verstand und sich nicht ausdrücken konnte und entsprechend auch nicht verstanden wurde. Aber nach etwa 10 Tagen hatte er es geschafft, mit ein paar Brocken Spanisch und Händen und Füssen erste Beziehungen zu den Kindern zu knüpfen. In der Zwischenzeit geht er richtig gern hin und schwatzt schon viel auf Spanisch (wenn auch noch nicht grammatikalisch korrekt) und vermisst seine neuen Freunde am Wochenende. Vor ein paar Wochen war das 2. Festival des Theaters und der Poesie in seiner Kinderkrippe, wo die Kinder in Gruppen Lieder, Gedichte und Theater präsentierten. Ich hatte etwas den Eindruck, die Kostüme seien fast wichtiger als der Inhalt. Nicolas hat 3x mitgemacht (=3 Kostüme, von denen ich 2 innerhalb von 48h auftreiben bzw. fabrizieren musste): Einen Monster-Tanz (zur Musik Thriller von Michael Jackson), ein Gedicht (ein 16-Zeiler, ich bin ganz stolz auf seine Fortschritte im Spanisch. Er hat noch nicht alles verstanden, was er aufgesagt hat, aber das meiste schon) und das Theaterstück der 4 Músicos (= Bremer Stadtmusikanten). Sie waren süss, die kleinen auf schön dekorierten Bühne!

Monika: Nachdem ich mich zuerst um die Integration von Nicolas in der Krippe gekümmert habe, werde lch nun langsam aktiv im Centro de Salud, d.h. ich mache meine ersten Konsultationen selber, so merke ich nun viel konkreter, wo mir die spanischen Begriffe noch fehlen. Es ist unglaublich, mit wie wenig Labor und Geld hier Medizin gemacht wird, so muss man für jede Untersuchung und Therapie dreimal überlegen, ob sie wirklich ganz unumgänglich ist, denn die Leute (die meisten Aymara in ihren traditionellen Trachten) können sich diese fast nicht leisten. Obschon das Zentrum klein ist, fehlt es nicht an spannenden Fällen (für medizinisch interessierte: Bauchfell-Tuberkulose, Malaria, Gallengangsinfektion, Nephrotisches Syndrom, diabetische Ketoazidose, Paget Disease, Vd.a. Lupus Erythematodes, Miliartuberkulose, diverse fortgeschrittene Karzinome und viele unklare Dinge, weil die Diagnostik (MRI, Biopsien,...) so teuer ist, dass die Leute sich diese und wie auch die Therapiekosten einfach nicht leisten können). Schon eine Blutzuckermessung übersteigt oft das Budget.

Jubner Huayllani, der Direktor des Gesundheitszentrums ist ein netter bolivianischer Arzt, der mir versprochen hat, dass er mir Kontakte vermittelt, um auch noch das staatliche Gesundheitssystem kennenzulernen. Das Team des Gesundheitszentrums ist mehrheitlich bolivianisch, verstärkt durch 3 teilzeitlich arbeitende spanische Ärzte, die in der Allgemein- und Palliativmedizin tätig sind. Die Atmosphäre ist sehr herzlich und partnerschaftlich, bei schwierigen Fällen setzt man sich zusammen und diskutiert mögliche Lösungen, man fragt sich gegenseitig um Meinung und Rat, wenn etwas unklar ist. Ich wurde nun auch angefragt, ob ich zusammen mit Jaime (bolivianischer Allgemeinmediziner) die Fortbildung reorganisieren könne...

Ende September habe ich einen Vortrag an den „Internationalen Tagen der Notfallmedizin“ des Ärztekollegiums von El Alto gehalten (eine bereichernde Herausforderung auf Spanisch) und ausserdem meine Unterstützung im Gesundheitsbereich der Beata Piedad (Krippe von Nicolas) angeboten, wo ich einen Workshop über Kinderkrankheiten gehalten habe (nicht das typische Thema einer Internistin, gleichzeitig war es auch mein erster Gesundheitsvortrag / Workshop für Laien, so passt man sich an...).

Aktuell sind wir daran, unsere beruflichen Aktivitäten für das nächste Jahr zu definieren, was uns sehr in Anspruch nimmt. Es gilt, ein Gleichgewicht zu finden zwischen den Wünschen der FUNDASE, den Punkten, wo wir unsere Fähigkeiten und Kenntnisse am sinnvollsten einsetzen können und dem Anspruch an ein ausgeglichenes Familienleben.